1. |
L'Exil qu'il nous faut
06:09
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"Tu vis dans la terreur du silence
Mais n'es-tu pas le plus silencieux de tous ?"
Intérieur submergé
D'ardeurs accumulées
Isolé il faut croire
Comme pour mieux percevoir
Les décombres du refuge
J'en suis coupable et juge
Sous la seule oppression
De mes saines prétentions
Prends l'exil qu'il te faut
Regrette le à nouveau
"Quoi que tu fasses, où que tu ailles
Tout ce que tu vois n'a pas d'importance
Tout ce que tu fais est vain
Tout ce que tu cherches est faux
Seule existe la solitude que tôt ou tard, chaque fois tu retrouves en face de toi
Seule compte ta solitude"
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2. |
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À trop compter nos griefs
Oublierons-nous
Que derrière ces reliefs
Il y a ce jour
Où nous cesserons de renaître ?
Il faut modifier le vivant
Et les autres
Mettre l'imposture au devant
Créer discorde
Ou creuser d'autres sillons...?
Ces monochromes déteignent
Que les lumières s'éteignent
Pendant que l'on se cherche
Se dessinent la descente
Le temps qu'il nous reste
Les choix qu'il nous manque
J'ai tant convoité de masques,
Fait de virages, de détours
À trop chercher sa place
On finit par se perdre autour
Tout est revu à la baisse
Dans le champ des possibles
Autant privilégier l'ivresse
Dans le concret, le sensible
C'est ce que tous disent
Carpe diem pour les masses
Tant que l'enfer subsiste
Les perspectives s'effacent
Ame-soeurs et vocations
N'ont pas raison d'être
S'il n'est nulle solution
Que faire d'autre que se perdre
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3. |
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Teint blafard sous les arches
Harnaché au visage
En ce temple imposé
Où semble perpétuée
Cette tension qui m'incline
Et ces temps qui s'abîment
Je parierai tout sur toi
Je t'attendrai quoi qu'il en soit
Les grottes puis l'ermitage
De l'aval à l'ubac
M'ont épargné les souvenirs
Ont banni monts et martyres
De l'appréciable séparé
Par la plaine des bouchers
Où m'empoigne le bruit
Et m'attriste la nuit
Sous ces lumières livides
Il y a cette voie qu'on rembobine
Les comptes sont déjà faits
Par crainte d'avenir évité
Je parierai tout sur toi
Je t'attendrai quoi qu'il en soit
Seul face au temps qui s'abîme
Augun opin sur le vide
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Je ne peux plus croire qu'en toi
Je parierai tout sur toi
Nuit noire sur la plaine
Sans que peine ne revienne
Hulotte miraculée
Sur le vide des pensées
Tous ces mètres parcourus
Toutes ces rencontres déçues
En partie justifiées
Je fais rarement l'effort d'aimer
Étourdi par les anges
Et leurs visages qui s'échangent
Sous les arches et les néons
J'oublierai même leurs noms
Même ces pages vont blanchir
Comme pour renaître et mentir
Épuisées par la plaine,
Ces années qui s'achèvent
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Seuls Nos Soupirs France
Created between Strasbourg and Montpellier, Seuls Nos Soupirs is the project of two friends depicting their fears and anxiety using their love for post-hardcore and black metal.
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